- En France, vous ne pouvez faire appel que d'une décision rendue en premier ressort et dépassant certains seuils, sinon seul le pourvoi en cassation est possible. (service-public.fr)
- Le délai d'appel civil est en principe d'1 mois à compter de la signification ou de la notification du jugement, avec des délais réduits (15 ou 10 jours) dans certaines matières. (service-public.fr)
- La procédure d'appel suit des étapes strictement encadrées (déclaration d'appel, constitution d'avocat, conclusions, audience) avec des sanctions en cas de retard ou d'irrégularité. (service-public.fr)
- L'appel ne suspend pas toujours l'exécution du jugement, surtout lorsqu'il est assorti de l'exécution provisoire, désormais très fréquente. (service-public.gouv.fr)
- L'assistance d'un avocat est quasi indispensable en appel civil : il rédige et dépose les actes, respecte les délais et construit la stratégie juridique.
- Le coût d'un appel combine un timbre fiscal (225 € en cas de représentation obligatoire) et les honoraires d'avocat, avec la possibilité de bénéficier de l'aide juridictionnelle. (service-public.gouv.fr)
Contester une décision de justice : qu'est-ce qu'un appel, et en quoi diffère-t-il du pourvoi en cassation ?
L'appel permet de faire réexaminer entièrement votre affaire par une cour d'appel, après un premier jugement qui ne vous satisfait pas. Le pourvoi en cassation, lui, ne rejoue pas le dossier : il vérifie seulement que la loi a été correctement appliquée par les juges. Comprendre la différence vous évite de choisir la mauvaise voie de recours.
En France, l'appel est la voie de recours « ordinaire » contre une décision de première instance : tribunal judiciaire, tribunal de commerce, conseil de prud'hommes (avec des règles spécifiques), etc. La cour d'appel va rejuger les faits et le droit, sur les points du jugement que vous contestez. Elle peut confirmer, modifier ou annuler la décision de première instance.
On ne peut faire appel que d'une décision rendue en premier ressort, qui tranche tout ou partie du litige. Si le jugement est rendu en « dernier ressort » (indiqué sur la décision, par exemple pour les litiges civils inférieurs à 5 000 €), l'appel est exclu : seule la Cour de cassation peut être saisie. (service-public.fr)
Le pourvoi en cassation n'est pas un « troisième degré de juridiction » : la Cour de cassation ne revoit pas les faits, mais uniquement la correcte application de la loi et le respect des règles de procédure. Elle peut casser (annuler) l'arrêt d'appel et renvoyer l'affaire devant une autre cour d'appel, ou rejeter le pourvoi et rendre définitive la décision attaquée.
Enfin, toutes les décisions ne sont pas appelables dans les mêmes conditions : certaines ordonnances ou jugements intermédiaires ne pourront être contestés qu'en même temps que la décision finale. La mention des voies et délais de recours figure obligatoirement sur le jugement ou dans l'acte de signification.
Questions de suivi possibles
- Comment savoir si mon jugement est rendu en premier ou en dernier ressort ?
- Dans quels cas la Cour de cassation casse une décision sans renvoyer l'affaire ?
Quels sont les délais pour faire appel en France et à partir de quand commencent-ils à courir ?
En matière civile, le délai « standard » pour interjeter appel est d'1 mois. Dans certaines situations (référé, procédures collectives, décisions gracieuses), il est raccourci à 15 ou 10 jours. Le point de départ est en général la signification par commissaire de justice ou la notification par le greffe. (service-public.fr)
Délais d'appel en matière civile
Pour les jugements civils, le délai pour faire appel est en principe d'1 mois. Des délais plus courts existent :
- 15 jours, par exemple pour :
- les ordonnances de référé ou en la forme des référés,
- les décisions en matière gracieuse (adoption, tutelle, changement de régime matrimonial...),
- certaines ordonnances en matière de divorce (mesures provisoires),
- les décisions du juge de l'exécution,
- les ordonnances de rejet de requête.
- 10 jours, notamment en matière de redressement ou de liquidation judiciaire. (service-public.fr)
Ces délais sont impératifs : si vous les dépassez, l'appel sera déclaré irrecevable et l'affaire ne sera pas rejugée par la cour d'appel. (service-public.fr)
Point de départ des délais : signification, notification, audience
Le délai d'appel ne commence pas toujours à la date du jugement. En pratique, il court :
- à compter de la signification du jugement par un commissaire de justice (huissier),
- ou à compter de sa notification par le greffe,
- ou, à défaut, à compter du prononcé de la décision en audience publique, si le texte le prévoit. (service-public.fr)
Si vous résidez en outre-mer et que la décision a été rendue en métropole (ou l'inverse), le délai est augmenté d'1 mois. Il est augmenté de 2 mois pour une personne résidant à l'étranger. (justice.fr)
Délai d'appel et aide juridictionnelle
Si vous demandez l'aide juridictionnelle dans le délai d'appel, cette demande interrompt le délai. Un nouveau délai complet recommencera à courir à compter de la décision définitive d'admission ou de refus de l'aide juridictionnelle. (service-public.fr)
Délais en matière pénale (aperçu rapide)
En matière pénale, le délai d'appel est en principe de 10 jours à compter du prononcé du jugement, ou de sa signification si la personne n'était ni présente ni représentée. (service-public.fr)
Checklist pratique : sécuriser vos délais
- Repérez, sur le jugement ou sur l'acte de signification, le paragraphe « voies de recours » et notez le délai indiqué.
- Demandez à votre avocat (ou à un avocat en urgence) de vérifier le calcul du délai, surtout si vous êtes à l'étranger / outre-mer.
- Si vous envisagez l'aide juridictionnelle, déposez votre dossier le plus tôt possible, sans attendre les derniers jours.
- Gardez tous les justificatifs de notification (acte d'huissier, courrier recommandé, etc.).
Questions de suivi possibles
- Puis-je « rattraper » un délai d'appel dépassé ?
- Comment calculer précisément un délai de 15 ou 10 jours (jours ouvrables ou calendaires) ?
Comment se déroule concrètement une procédure d'appel : quelles sont les grandes étapes ?
La procédure d'appel suit une chronologie stricte : déclaration d'appel, constitution des avocats, échanges de conclusions et pièces, puis audience et arrêt. À chaque étape, des délais s'imposent, avec le risque de voir l'appel radié ou frappé de caducité en cas de non-respect.
1. Analyse du jugement et décision de faire appel
Dès réception du jugement, il est conseillé de le faire analyser par un avocat pour :
- évaluer vos chances de succès en appel,
- identifier les points réellement contestables (montant des dommages et intérêts, faute retenue, partage de responsabilité, interprétation d'une clause de contrat, etc.),
- vérifier s'il existe une exécution provisoire à gérer.
2. Déclaration d'appel
La procédure débute par une déclaration d'appel déposée au greffe de la cour d'appel compétente. En matière civile avec représentation obligatoire, c'est l'avocat qui effectue la démarche, le plus souvent de manière dématérialisée via la plateforme sécurisée de la justice (RPVA).
La déclaration d'appel doit notamment :
- identifier les parties (appelant, intimé),
- viser la décision attaquée,
- préciser, le cas échéant, si l'appel est limité à certains chefs du jugement.
3. Constitution de l'avocat de l'intimé
La partie adverse (intimé) est informée de la déclaration d'appel. Si la représentation est obligatoire, elle doit à son tour constituer un avocat à la cour dans un délai fixé par les textes et le greffe. À défaut, elle s'expose à ce que la procédure se poursuive sans qu'elle ait valablement présenté sa défense.
4. Fixation du calendrier de procédure
Une fois les avocats constitués, la cour ou le conseiller de la mise en état fixe un calendrier de procédure : dates limites pour échanger les conclusions et communiquer les pièces. Le non-respect de ces délais peut entraîner des sanctions sévères (caducité de l'appel, irrecevabilité des conclusions tardives, etc.).
5. Conclusions et échanges de pièces
Les « conclusions » sont les écritures rédigées par les avocats. Elles exposent :
- les faits de l'affaire,
- les demandes de la partie (ce qu'elle veut obtenir en appel),
- les arguments de droit (articles de loi, jurisprudence),
- les critiques précises du jugement de première instance.
Parallèlement, les pièces (contrats, courriers, mails, attestations, rapports d'expertise, etc.) sont numérotées et communiquées entre avocats et au greffe selon les règles de la procédure écrite.
6. Clôture de l'instruction et audience
Lorsque le dossier est complet, le conseiller de la mise en état prononce la clôture de l'instruction : plus aucune conclusion ou pièce ne peut être déposée (sauf cas exceptionnel). L'affaire est ensuite appelée à l'audience de la cour d'appel, où les avocats plaident ou se rapportent à leurs écritures.
Après l'audience, la cour met l'affaire en délibéré et rend un arrêt, qui sera notifié aux parties. Cet arrêt peut confirmer totalement le jugement, le réformer partiellement (par exemple en modifiant le montant des dommages et intérêts) ou l'infirmer totalement.
Tableau récapitulatif des grandes étapes d'un appel civil
| Étape | Acteur principal | Point de vigilance |
|---|---|---|
| Analyse du jugement | Client + avocat | Identifier les points contestables et les délais |
| Déclaration d'appel | Avocat de l'appelant | Respect absolu du délai d'appel |
| Constitution de l'avocat adverse | Intimé / son avocat | Ne pas laisser passer les notifications sans réaction |
| Échanges de conclusions et pièces | Avocats | Suivre le calendrier de procédure, ne pas conclure tardivement |
| Audience et arrêt | Cour d'appel, avocats | Préparer la plaidoirie et les réponses aux questions des juges |
Questions de suivi possibles
- Combien de temps dure en moyenne une procédure d'appel ?
- Que se passe-t-il si l'appelant ne respecte pas le calendrier de conclusions ?
L'appel suspend-il l'exécution du jugement ? Que signifie l'exécution provisoire ?
Contrairement à une idée reçue, l'appel ne bloque pas automatiquement l'exécution du jugement. En présence d'une exécution provisoire, l'appel n'a pas d'effet suspensif et vous pouvez être contraint d'exécuter la décision malgré le recours. (service-public.gouv.fr)
Principe : effet suspensif limité
Historiquement, l'appel suspendait l'exécution de nombreuses décisions. Aujourd'hui, le Code de procédure civile prévoit que beaucoup de jugements civils sont assortis de l'exécution provisoire de droit, sauf si le juge l'écarte. Concrètement, cela signifie que :
- si votre jugement est exécutoire à titre provisoire, vous devez en principe l'exécuter même si vous faites appel,
- si aucune exécution provisoire n'est prévue, l'appel peut avoir un effet suspensif et retarder l'exécution forcée.
Exécution provisoire : conséquences pratiques
Avec l'exécution provisoire (de droit ou ordonnée par le juge), le créancier peut, pendant l'appel :
- tenter des saisies sur vos comptes bancaires ou vos biens,
- engager ou poursuivre des procédures d'exécution forcée,
- demander, en cas de non-exécution, la radiation de votre appel (retrait du dossier du rôle) jusqu'à ce que vous exécutiez ou consigniez les sommes dues. (service-public.gouv.fr)
Si, après exécution, l'arrêt d'appel réduit ou annule la condamnation, la partie qui a perçu les sommes peut être tenue de vous les rembourser partiellement ou totalement.
Peut-on suspendre l'exécution provisoire ?
Dans certains cas, il est possible de saisir le premier président de la cour d'appel en référé pour demander l'arrêt ou l'aménagement de l'exécution provisoire, en démontrant notamment :
- un moyen sérieux d'annulation ou de réformation du jugement,
- et/ou l'existence de conséquences manifestement excessives en cas d'exécution immédiate (par exemple, risque de cessation de paiement, perte irréversible de votre logement, etc.).
Idées reçues fréquentes sur l'effet de l'appel
- « Je fais appel, donc je n'ai rien à payer pour l'instant » : faux dans la plupart des dossiers civils avec exécution provisoire.
- « Si je perds en appel, je ne récupérerai jamais ce que j'ai payé » : faux en principe, mais le remboursement peut être long et parfois difficile en pratique.
- « Le créancier ne peut rien faire tant que la cour d'appel n'a pas statué » : faux si le jugement est exécutoire provisoirement.
Questions de suivi possibles
- Comment savoir si mon jugement est assorti de l'exécution provisoire ?
- Quels arguments concrets présenter pour obtenir la suspension de l'exécution provisoire ?
Quel est le rôle de l'avocat en appel et comment choisir un cabinet compétent ?
En appel civil, la représentation par avocat est obligatoire dans la majorité des cas, sauf exceptions (tutelles, surendettement, prud'hommes, etc.). L'avocat assure la sécurité des délais, la stratégie juridique et la rédaction des écritures, ce qui influe directement sur vos chances de succès. (service-public.gouv.fr)
Rôle de l'avocat en procédure d'appel
L'avocat en appel intervient à plusieurs niveaux :
- Stratégie : il évalue l'opportunité de l'appel, les risques (frais supplémentaires, condamnation aux dépens, article 700, etc.) et les chances raisonnables de succès.
- Procédure : il rédige et dépose la déclaration d'appel, surveille les notifications du greffe, respecte le calendrier de conclusions, évite la caducité.
- Argumentation : il construit les écritures en ciblant les erreurs de droit ou d'appréciation commises par le premier juge, et en produisant les bons textes (Code civil, Code de procédure civile, jurisprudence).
- Audience : il plaide devant la cour d'appel, répond aux questions des magistrats et défend vos intérêts de manière structurée et techniquement solide.
Coûts à prévoir
- Timbre fiscal de 225 € : dû par chaque partie dans les procédures d'appel avec représentation obligatoire par avocat. (service-public.gouv.fr)
- Honoraires d'avocat : souvent forfaitaires pour un appel simple (par exemple, plusieurs milliers d'euros), variable selon la complexité du dossier, la région et la notoriété du cabinet.
- Autres frais possibles : commissaire de justice (significations, exécution), expertises, frais de déplacement, etc. (service-public.gouv.fr)
Si vos ressources sont modestes, vous pouvez demander l'aide juridictionnelle, totale ou partielle, pour couvrir tout ou partie des honoraires et frais de justice. (service-public.fr)
Critères pour choisir un avocat en appel
- Compétence en contentieux d'appel : vérifier que le cabinet traite régulièrement des recours en appel dans votre matière (famille, travail, immobilier, responsabilité, commercial...).
- Clarté des explications : l'avocat doit être capable de vulgariser la procédure, les délais et les risques, sans jargon inutile.
- Transparence des honoraires : exiger une convention d'honoraires écrite, précisant le forfait, les éventuels honoraires de résultat et les frais annexes.
- Disponibilité et réactivité : la gestion des délais en appel nécessite des réponses rapides aux notifications et aux demandes du greffe.
- Relation de confiance : vous devez pouvoir exposer librement votre situation et poser vos questions, y compris sur les points délicats.
Questions de suivi possibles
- Puis-je changer d'avocat entre la première instance et l'appel ?
- Comment négocier une convention d'honoraires raisonnable pour un appel ?
Idées reçues à éviter lorsque vous contestez un jugement
Plusieurs croyances peuvent conduire à des erreurs coûteuses lors d'un appel. Les identifier permet d'anticiper les bonnes décisions.
- « Faire appel est automatique et simple » : en réalité, les délais sont courts, la procédure est technique et la moindre erreur (déclaration tardive, absence de constitution, conclusions hors délai) peut faire tomber l'appel.
- « En appel, je pourrai tout réexpliquer depuis le début » : la cour d'appel statue sur la base du dossier (pièces, écritures) ; ce qui n'a pas été correctement présenté ou prouvé peut être difficile à rattraper.
- « L'appel me garantit un meilleur résultat » : la cour d'appel peut confirmer intégralement le jugement ou même aggraver votre situation (par exemple augmenter une condamnation pécuniaire si l'adversaire a aussi fait appel).
FAQ sur l'appel d'une décision de justice en France
Comment savoir si je peux faire appel de mon jugement ?
Vérifiez d'abord la mention portée sur la dernière page du jugement : elle indique s'il est rendu en premier ou en dernier ressort, ainsi que les voies de recours possibles et le délai. En cas de doute, montrez la décision à un avocat ou à un professionnel du droit pour une vérification rapide.
Combien de temps dure une procédure d'appel ?
La durée varie fortement selon les cours d'appel et la complexité du dossier. Pour un contentieux civil « classique », il n'est pas rare que la procédure dure entre 12 et 24 mois, compte tenu des délais d'échange de conclusions, de mise en état et de fixation à l'audience.
Puis-je me défendre seul en appel ?
En matière civile, la représentation par avocat est obligatoire dans la plupart des cas (sauf exceptions : tutelles, surendettement, pôle social, prud'hommes...). En matière pénale, l'avocat n'est pas toujours obligatoire, mais vivement recommandé au vu des enjeux et de la technicité des règles. (service-public.gouv.fr)
Que se passe-t-il si je perds l'appel ?
Si la cour d'appel confirme le jugement, celui-ci devient en principe définitif (sous réserve d'un éventuel pourvoi en cassation, limité au contrôle de la bonne application de la loi). Vous pouvez être condamné à payer les dépens d'appel et une somme supplémentaire au titre de l'article 700 pour les frais de l'adversaire.
Où trouver des informations officielles sur l'appel ?
Vous pouvez consulter les fiches pratiques du site officiel service-public.fr - Faire appel d'un jugement civil ou pénal, ou les informations détaillées sur justice.fr - Faire appel d'un jugement civil ou pénal. (service-public.fr)
Quand consulter un avocat pour un appel ?
Il est prudent de consulter un avocat dès que vous recevez le jugement, sans attendre la fin du délai d'appel. Cela permet de :
- vérifier immédiatement si un appel est possible et dans quel délai précis,
- évaluer objectivement l'intérêt de l'appel (coût / bénéfice / chances de succès),
- anticiper la gestion de l'exécution provisoire, si le jugement y est assorti,
- préparer calmement la déclaration d'appel et la stratégie, au lieu d'agir dans l'urgence.
Consulter un avocat en amont est d'autant plus important si :
- les sommes en jeu sont importantes (dommages et intérêts, pensions, indemnités de licenciement, etc.),
- votre patrimoine ou votre logement principal est menacé,
- le jugement comporte des mesures urgentes ou immédiatement exécutoires (expulsion, saisie, mesures concernant les enfants...).
Prochaines étapes si vous envisagez de faire appel
Si vous venez de recevoir un jugement défavorable et que vous pensez à l'appel, vous pouvez avancer de manière structurée :
- Notez immédiatement la date de réception du jugement et la date de signification par commissaire de justice, le cas échéant.
- Relisez la mention « voies de recours » sur la décision pour connaître le délai et la possibilité ou non de faire appel.
- Contactez un avocat (ou plusieurs pour comparer) avec le jugement complet et, si possible, les pièces principales du dossier.
- Demandez une estimation écrite des honoraires, du coût global et des risques financiers en cas d'échec de l'appel.
- Si vos ressources sont modestes, renseignez-vous rapidement sur l'aide juridictionnelle et retirez le formulaire nécessaire.
- Décidez en connaissance de cause, avec votre avocat, de l'opportunité de faire appel, en tenant compte à la fois de vos chances juridiques et de votre situation personnelle et financière.
Agir vite, mais de façon éclairée, est essentiel en matière d'appel : les délais sont stricts, les enjeux souvent lourds, mais une stratégie bien préparée peut réellement changer l'issue de votre litige.