What formal options exist for restructuring debts for a Ugandan business facing insolvency?
Réponses d'Avocats
LAWYER ARNOLD
Bonjour,
Salutations.
J’espère que vous allez bien. Les options formelles de restructuration des dettes d’une entreprise ougandaise en difficulté financière sont principalement définies par la Insolvency Act, 2011 et la Companies Act, 2012.
Ces options visent à faciliter le sauvetage d’une entreprise viable mais en difficulté financière, ou à assurer une liquidation ordonnée et réglementée si le sauvetage s’avère impossible.
1. Administration (Mécanisme de sauvetage d’entreprise)
L’administration est une procédure formelle visant à accorder à une société un « temps de respiration » pour se restructurer, dans le but de la sauver en tant qu’entreprise opérationnelle.
Étapes clés :
Demande de nomination : Une demande est déposée auprès de la Haute Cour d’Ouganda par un créancier, la société elle-même ou les administrateurs pour la nomination d’un administrateur (praticien en insolvabilité agréé).
Nomination par la Cour : La Cour examine la demande. Si elle est convaincue que la société est insolvable ou risque de le devenir, et que l’administration est la meilleure option pour les créanciers, elle rend une ordonnance d’administration.
Moratoire : Dès la nomination de l’administrateur, un moratoire statutaire entre en vigueur. Cela suspend la plupart des actions judiciaires et mesures d’exécution (comme les requêtes en liquidation ou l’exécution des sûretés) contre la société, permettant à l’administrateur d’agir sans entrave.
Élaboration de la proposition : L’administrateur prend le contrôle de la société, examine ses affaires et élabore un Acte d’administration formel (une proposition) pour l’avenir de la société, qui comprend souvent un plan de restructuration de la dette. Cet acte doit être présenté aux créanciers dans un délai de huit semaines suivant la nomination.
Réunion et approbation des créanciers : L’administrateur convoque une réunion des créanciers pour voter sur l’acte d’administration. Pour que l’acte soit approuvé, une majorité en valeur des créanciers présents et votants doit approuver la proposition.
Mise en œuvre et sortie : Si l’acte est approuvé, l’administrateur met en œuvre le plan de restructuration. La procédure d’administration prend fin lorsque les objectifs sont atteints, que la société est rendue à ses administrateurs ou, en cas d’échec du sauvetage, que la société entre en liquidation.
Délai estimé :
Nomination initiale : Peut être relativement rapide, selon le calendrier de la Cour (potentiellement dans les jours ou semaines suivant la demande).
Processus d’administration : Bien qu’il soit conçu pour être rapide, le processus complet peut durer de 6 à 12 mois ou plus, selon la complexité de l’entreprise et des négociations.
Coût estimé :
Honoraires professionnels (élevés) : Il s’agit du coût le plus important. Les honoraires de l’administrateur (et de ses équipes juridiques/comptables) sont substantiels et dépendent de la taille, de la complexité et de la durée de la mission. Ces honoraires sont généralement payés à partir des actifs de la société en tant que créance préférentielle.
Frais de dépôt (faibles) : Les frais administratifs statutaires pour les demandes judiciaires sont relativement minimes (par exemple, environ 6 000 UGX pour les dépôts initiaux).
2. Plan arrangement/compromis (Partie 26, Companies Act & Insolvency Act)
Un plan d’arrangement est un accord très flexible, homologué par le tribunal, entre une société et ses créanciers (ou une classe de créanciers) visant à réorganiser ses passifs. Il permet à une société d’obliger tous ses créanciers, y compris les minorités dissidentes, à respecter un plan de restructuration.
Étapes clés :
Formulation de la proposition : La société (avec ses conseillers juridiques et financiers) rédige une proposition de plan détaillée exposant le compromis de dette (par exemple, échanges dette contre actions, reports de paiement, annulations de dette).
Première demande judiciaire : La société saisit la Haute Cour pour obtenir une ordonnance visant à convoquer des réunions des classes de créanciers (et/ou des membres) concernés afin de voter sur le plan.
Réunions des créanciers : La Cour ordonne la tenue des réunions. Le plan doit être approuvé par :
Une majorité en nombre des créanciers (ou de la classe de créanciers) présents et votants.
Représentant au minimum 75 % en valeur des créanciers (ou de la classe de créanciers) présents et votants.
Deuxième demande judiciaire (homologation) : Si les majorités requises approuvent le plan, la société retourne devant la Haute Cour pour obtenir une ordonnance homologuant l’arrangement. La Cour doit être convaincue que la procédure a été équitable et raisonnable pour toutes les parties concernées.
Mise en œuvre du plan : Une fois homologué par la Cour, le plan devient juridiquement contraignant pour tous les créanciers concernés, y compris ceux ayant voté contre. La société met ensuite en œuvre les termes de l’arrangement.
Délai estimé :
Durée totale : En raison des deux audiences judiciaires requises, de la préparation approfondie et des négociations avec les créanciers, un plan d’arrangement prend généralement de 4 à 9 mois pour être achevé, selon sa complexité.
Coût estimé :
Honoraires professionnels (très élevés) : Les coûts sont importants, principalement en raison des honoraires élevés des conseils juridiques et financiers pour la rédaction du document complexe, la négociation avec plusieurs classes de créanciers, la préparation des déclarations explicatives et la participation aux deux audiences judiciaires.
Frais de dépôt/statutaires (faibles à modérés) : Les frais de dépôt sont acquittés à chaque étape.
Mise en garde cruciale : Bien que les frais de dépôt statutaires soient relativement faibles, le principal obstacle à l’utilisation des procédures formelles d’insolvabilité en Ouganda est le coût élevé des honoraires professionnels (avocats, comptables et praticiens en insolvabilité) ainsi que la longueur et la complexité du processus judiciaire, ce qui pousse souvent les entreprises à privilégier des restructurations informelles extrajudiciaires et des négociations avec les créanciers.
Pour une assistance personnalisée, appelez ou envoyez un message WhatsApp à Arnold au +256700906554 ou envoyez un courriel à [email protected]
LAWYER ARNOLD
Bonjour,
Salutations.
J’espère que vous vous portez bien. Les options formelles de restructuration des dettes d’une entreprise ougandaise confrontée à l’insolvabilité sont principalement définies par la Loi sur l’insolvabilité de 2011 et la Loi sur les sociétés de 2012.
Ces options visent à faciliter le sauvetage d’une entreprise financièrement en difficulté mais viable, ou à garantir une liquidation ordonnée et réglementée si le redressement s’avère impossible.
1. Administration (Mécanisme de sauvetage d’entreprise)
L’administration est une procédure formelle visant à accorder à une société une « période de respiration » pour se restructurer, dans le but de la sauver en tant qu’entité en activité.
Étapes clés :
Demande de nomination : Une demande est présentée à la Haute Cour de l’Ouganda par un créancier, la société elle-même ou les administrateurs pour la nomination d’un Administrateur (un praticien agréé en insolvabilité).
Nomination par la Cour : La Cour examine la demande. Si elle est convaincue que la société est insolvable ou susceptible de le devenir et que l’administration est la meilleure option pour les créanciers de la société, elle rend une ordonnance d’administration.
Moratoire : Lors de la nomination de l’administrateur, un moratoire statutaire entre en vigueur. Il suspend la plupart des procédures judiciaires et actions d’exécution (comme les requêtes en liquidation ou l’exécution de sûretés) contre la société, permettant à l’administrateur d’agir sans interférence.
Élaboration d’une proposition : L’administrateur prend le contrôle de la société, examine ses affaires et élabore un acte d’administration formel (une proposition) pour l’avenir de la société, incluant souvent un plan de restructuration de la dette. Cet acte doit être soumis aux créanciers dans un délai de huit semaines à compter de la nomination.
Réunion et approbation des créanciers : L’administrateur convoque une réunion des créanciers pour voter sur l’acte d’administration. Pour que l’acte soit approuvé, une majorité en valeur des créanciers présents et votants doit voter en sa faveur.
Mise en œuvre et sortie : Si l’acte est approuvé, l’administrateur met en œuvre le plan de restructuration. La procédure d’administration s’achève lorsque les objectifs sont atteints, que la société est rendue à ses administrateurs ou bien si le sauvetage échoue, auquel cas la société passe en liquidation.
Délais estimatifs :
Nomination initiale : Peut être relativement rapide, en fonction du calendrier de la Cour (potentiellement dans les jours ou semaines suivant la demande).
Processus d’administration : Bien qu’il soit censé être rapide, l’ensemble de la procédure peut durer de 6 à 12 mois ou plus, selon la complexité de l’entreprise et les négociations.
Coûts estimés :
Honoraires professionnels (élevés) : Il s’agit du coût le plus important. Les honoraires de l’administrateur (et de ses équipes juridiques/comptables) sont substantiels et dépendent de la taille de la société, de la complexité et de la durée de l’intervention. Ces honoraires sont généralement payés à partir des actifs de la société en tant que créance préférentielle.
Frais de dépôt (faibles) : Les frais de dépôt statutaires pour les demandes à la Cour sont relativement minimes (par exemple, environ 6 000 UGX pour les dépôts initiaux).
2. Plan d’arrangement/compromis (Partie 26, Loi sur les sociétés & Loi sur l’insolvabilité)
Un plan d’arrangement est un accord flexible, sanctionné par le tribunal, entre une société et ses créanciers (ou une classe de créanciers) visant à réorganiser ses passifs. Il permet à une société d’imposer un plan de restructuration à l’ensemble de ses créanciers, y compris à une minorité dissidente.
Étapes clés :
Élaboration de la proposition : La société (avec des conseillers juridiques et financiers) rédige une proposition de plan détaillée décrivant le compromis sur la dette (par exemple, échanges dette contre capitaux propres, reports de paiement, abandons de dette).
Première demande judiciaire : La société saisit la Haute Cour pour obtenir une ordonnance de convocation des réunions des classes pertinentes de créanciers (et/ou de membres) afin de voter sur le plan.
Réunions des créanciers : La Cour ordonne la tenue des réunions. Le plan doit être approuvé par :
La majorité en nombre des créanciers (ou de la classe de créanciers) présents et votants.
Représentant au moins 75 % en valeur des créanciers (ou de la classe de créanciers) présents et votants.
Deuxième demande judiciaire (sanction) : Si les majorités requises approuvent le plan, la société retourne devant la Haute Cour pour obtenir une ordonnance sanctionnant l’arrangement. La Cour doit être convaincue que la procédure a été équitable et raisonnable pour toutes les parties concernées.
Mise en œuvre du plan : Une fois sanctionné par la Cour, le plan devient légalement contraignant pour tous les créanciers de la classe concernée, y compris ceux qui ont voté contre. La société procède alors à la mise en œuvre des modalités de l’arrangement.
Délais estimatifs :
Durée totale : En raison des deux audiences judiciaires requises, de la préparation étendue et des négociations avec les créanciers, un plan d’arrangement prend généralement de 4 à 9 mois pour être achevé, selon sa complexité.
Coûts estimés :
Honoraires professionnels (très élevés) : Les coûts sont importants, liés aux honoraires juridiques et financiers élevés pour la rédaction du document complexe, la négociation avec plusieurs classes de créanciers, la préparation d’énoncés explicatifs et la participation aux deux audiences judiciaires.
Frais de dépôt/statutaires (faibles à modérés) : Des frais de dépôt sont payés à chaque étape.
Mise en garde cruciale : Bien que les frais de dépôt statutaires soient relativement faibles, le principal obstacle à l’utilisation des procédures formelles d’insolvabilité en Ouganda est le coût élevé des honoraires professionnels (avocats, comptables et praticiens de l’insolvabilité) et la nature longue et complexe de la procédure judiciaire, qui pousse souvent les entreprises à privilégier des restructurations informelles, hors tribunal, et des négociations avec les créanciers.
Pour une assistance personnalisée, appelez ou WhatsApp Arnold au +256700906554 ou envoyez un courriel à : [email protected]
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